Imya marque les pas…

La rare bibliothèque située en plein cœur de l’un des vieux quartiers de la commune de Port-Gentil, Imya a soufflé sa 3ème bougie. A l’issue de cet anniversaire sa fondatrice, Sylvie Meviane Fourn ambitionne de renforcer ses activités. ‘’Maman Imya’’ lance un appel à l’aide multiforme, l’informatisation de la petite bibliothèque est en chemin. Sylvie Meviane Fourn détaille mieux dans les lignes qui suivent…
Propos recueillis par Olivier NZODI.
Trois ans après comment, peut-on, dessiner l’avenir d’Imya ?
Sylvie Meviane Fourn : Nous pensons que l’avenir d’Imya sera radieux parce que nous avons de plus en plus des lecteurs. Nous sommes assez surpris de voir beaucoup de jeunes qui viennent. C’était une bibliothèque destinée à tout genre de public ; les adultes étaient réticents. De plus en plus, on voit des adultes qui s’installent et qui restent toute la journée pour lire. Il y a eu beaucoup de jeunes parce qu’au début, ce sont eux qui en ont fait leur affaire. Il y avait beaucoup d’enfants qu’autre type de lecteurs aujourd’hui, nous sommes heureux de pouvoir accueillir beaucoup de collégiens, de lycéens et des jeunes adultes et même des retraités.
Cette bibliothèque de proximité va se développer certainement, quels sont alors les chantiers ?
Sylvie Meviane Fourn : Nous voudrons dire que la lecture apporte beaucoup d’avantages, mais notre monde actuel est connecté. Nous ne pouvons pas oublier l’informatique. Donc, nous avons pour projet cette année de mettre à la disposition, surtout, des élèves l’accès à l’internet afin de leur permettre à faire leurs recherches et répondre aussi aux nombreuses questions de culture générale. Notre perspective est de pouvoir mettre des ordinateurs à la portée de nos jeunes lecteurs.
Vous êtes une jeune structure multiculturelle, un tel projet nécessite des moyens, sur qui comptez-vous ?
Sylvie Meviane Fourn : Nous avons fait des demandes, beaucoup de promesses, effectivement. Nous n’avons pas encore des dons concrets, nous avons bon espoir à défaut de pouvoir recevoir des dons que nous attendons, nous essayons de frapper à l’extérieur. Nous sollicitons les organismes internationaux pour nous aider et, nous pensons que si nous n’y arrivons pas, je l’offrirai à mon bébé qui est Imya.