Port-Gentil : Séminaire sur la couche d’ozone

L’atelier de Port-Gentil a consisté à sensibiliser et former les opérateurs économiques, responsables de l’administration locale ainsi que les utilisateurs de gaz impactant la couche d’Ozone. Un séminaire qui s’est organisé à l’initiative du ministère en charge de la protection de l’environnement en partenariat avec l’UNEP et l’ONUDI.
Par Hélène NZONGA
La couche d’Ozone est menacée par les activités anthropiques, la sensibilisation et la formation des partenaires sur le nouveau cadre réglementaire, la formation des formateurs quant à l’utilisation des équipements de récupération sonne le glas sur l’anarchie au Gabon. L’arrêté n°281/PM du 10 mars 2015 réglementant l’obtention des autorisations spéciales d’importations, d’exportation et de détention des substances appauvrissant la couche d’ozone fait partie des mesures en vigueur. Le Bureau national Ozone ‘’BNO’’ dont la mission principale est de suivre et de faire appliquer rigoureusement la Convention de Vienne protégeant la couche d’Ozone.
Le BNO doit, entre autres, réglementer les importations des substances. Libreville est signataire du Protocole de Montréal incitant les pays dont le Gabon à s’engager vers un plan de gestion et d’élimination des gaz notamment les produits contenant les substances appauvrissant la couche d’ozone. D’où la tenue, durant 48h, d’un séminaire de formation dont la nécessité de communiquer, de sensibiliser et diffuser l’information jusqu’au simple citoyen devient un impératif pour le Gabon par le ministère en charge de la protection de l’environnement en partenariat avec le Programme des Nations unies pour l’environnement-UNEP et l’ONUDI.

Quelques participants.
Ledit atelier a visé les opérateurs économiques, les responsables administratifs et les utilisateurs de gaz. L’intensification des campagnes de sensibilisation du public sur les HCFC et la réglementation applicable sont d’autant de mobiles de satisfaction.
Je me réjouis des avancées quant à l’élimination de l’utilisation des hydrocarbures a confié le Coordonnateur régional UNEP, Guissé Myamar.
Poursuivant l’esprit du Protocole de Montréal, le Gabon aimerait réduire la consommation des gaz HCFC de 35% d’ici 2020 en imposant un système de quota sur les substances et les équipements utilisant ces fluides, en renforçant des capacités des agents des douanes et fourniture d’identificateurs de fluides frigorigènes, la formation d’éducateurs et des techniciens de la réfrigération à tout ceci s’ajoutent les mécanismes de suivi et évaluation des activités de terrain.
Port-Gentil est une ville qui connait une forte activité industrielle, il y a nécessité à identifier la société civile par les ONG spécialisées dans le domaine du gaz, or, le constat est qu’elle n’existent pas dans la commune, donc, solution de rechange, le Bureau national Ozone devrait s’attacher les services des associations de défense de l’environnement. ‘’Les artisans du froid sont concernés par cette vision et, la presse devrait à jamais servir de relai’’ a sollicité le Coordonnateur national, Bernard Landry Panzou.